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kulturclub
13 septembre 2008

La colo de Kneller

J’ai lu La colo de Kneller d’Etgar Keret. J’ai longtemps hésité à acheter le livre, surtout à cause du titre. Mais en fait, le livre est très beau et très court, à peine 91 pages dans la collection Actes Sud (en décembre 2005, j’ai lu Un homme sans tête et autres nouvelles dont le titre me plaisait plus). Il y a souvent une atmosphère un peu triste dans les histoires de Keret, des histoires étranges, proche du fantastique, avec des sentiments qui restent en suspens. Souvent, on a l’impression que quelque chose s’est cassé, comme une désillusion.

Hayim, le narrateur, Ari, son ami et tous les personnages du livre en ont fini. Ils en ont fini avec la vie en mettant fin à leurs jours et se retrouvent dans un monde qui ressemble étrangement au monde qu’ils avaient décidé de quitter une bonne fois pour toutes. Dans cet univers si proche de celui qu’ils ont voulu fuir, ni enfer, ni paradis, mais éternel purgatoire, les jours passent sans saveur et tous semblent un peu désenchantés. Hayim a trouvé un boulot « dans une pizzeria qui fait partie d’une chaîne, le Kamikaze ». Avec Ari, ils font « la tournée des pubs tous les soirs ». Il n’y en a que trois, et ils terminent toujours par le Mort Subite « qui est à la fois le plus fréquentable et celui qui ferme le plus tard » et puis beaucoup de filles y viennent seules. Mais Hayim se lasse de cette existence un peu vide. Il part avec Ari à la recherche d’Erga dont il était amoureux de son vivant et qui elle aussi à décidé d’en finir. En chemin ils rencontrent la belle Lihi qui est ici depuis peu et leur dit être à la recherche des « responsables de l’endroit » …

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